Marie-Monique Robin: «La biodiversité, c’est notre maison. Si on la détruit, on ne survivra pas»
Avec son nouveau film « La Fabrique des pandémies », la journaliste et réalisatrice française envoie Juliette Binoche à la rencontre des scientifiques qui décryptent les mécanismes à l’origine des maladies émergentes.
S’il est bien un fil rouge qui relie les œuvres multirécompensées de Marie-Monique Robin, c’est la santé. Mais la santé, dans sa vision holistique où l’Homme ne peut se comprendre sans son environnement, ses pratiques et son inventivité qui le mène au meilleur comme au pire. Le Monde selon Monsanto, Le Round-Up face à ses juges, Notre poison quotidien, quelques-uns des multiples épisodes de sa filmographie, dénoncent l’empreinte indélébile de l’Humain sur la nature qui le mène à sa perte. Avec son film La Fabrique des pandémies inspiré du livre éponyme, la réalisatrice profite de la crise qui paralyse le monde depuis deux ans pour illustrer un phénomène que les scientifiques de haut vol s’échinent à démontrer depuis des années : la destruction des écosystèmes naturels par l’Homme est à l’origine des maladies émergentes.
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Blablabla, le seul problème qui engendre les pandémies, les problèmes climatiques, la pollution incontrôlable, la diminution des ressources est la DEMOGRAPHIE. La seule espèce à ne plus subir la sélection naturelle est l'humain, il est donc en pleine expansion et finira par tout détruire et ce façon inexorable. Tant que l'homme ne changera pas de comportement nous irons droit dans le mur et malheureusement c'est une fatalité.
Mme Durieux, Vous devriez faire votre travail de journaliste. On n'offre pas sans commentaire critique une tribune à une activiste qui a précédemment obtenu un prix prestigieux par escroquerie. Mme Robin à l'époque aurait pu argumenter qu'une vérité subjective peut présenter de l'intérêt ("ma" vérité vs "la" vérité) - mais à mon avis pas en portant atteinte à l'honorabilité de médecins mis en cause à leur insu..
Marie-Monique Robin est bien cette journaliste qui a obtenu le prix Albert Londres dans les années 1990, pour une enquête sur un soi-disant vol organisé d'yeux dans un but de greffes d'organes chez de petits Colombiens. De multiples témoignages ont permis de démontrer que le reportage de Mme Robin était fabriqué de toutes pièces et ignboblement calomnieux vis à vis de médecins colombiens qui ont eu la surprise de se découvrir incriminés. Je n'ai jamais compris pourquoi le Prix Albert Londres n'a pas été retiré à Mme Robin.
En plus de la lutte contre la pauvreté et le changement de paradigme économique que vous citez, il me semble également nécessaire de réduire la place que nous prenons sur cette planète. La solution me semble devoir inévitablement passer par la réduction du nombre d êtres humains si nous ne le faisons pas volontairement ce sont les épidémies, la famine et les catastrophes naturelles qui s en chaperont
Mieux vaut se taire face à cet extrémisme ….